Le gouvernement tanzanien s’engage à renforcer l’infrastructure télécoms nationale pour stimuler la transformation numérique du pays. Récemment, un accord de partenariat a été signé avec les opérateurs afin d’étendre le réseau télécoms dans les zones rurales.
Dans cette optique, le gouvernement a décidé de réduire de 80 % les frais de droits de passage pour les opérateurs télécoms. Jabiri Bakari, directeur général de l’Autorité de régulation des communications de la Tanzanie (TCRA), a annoncé cette mesure la semaine dernière.Les droits de passage correspondent aux frais facturés par le gouvernement aux sociétés de télécommunications pour l’utilisation des terrains réservés aux routes, notamment pour l’installation de câbles à fibre optique. Désormais, ces frais s’élèveront à 200 $ par kilomètre par an, contre 1 000 $ précédemment.
Le gouvernement tanzanien, dans sa volonté de faire du numérique un moteur de développement socio-économique, a pris des mesures pour accélérer la transformation numérique du pays. En mai dernier, un accord de partenariat de 265,3 milliards de shillings (108,2 millions USD) a été signé avec les principaux opérateurs de télécommunications tanzaniens pour étendre le réseau de téléphonie mobile dans les zones rurales du pays.
Dans cette optique, la réduction de 80 % des redevances d’utilisation vise à stimuler les investissements dans les infrastructures de télécommunications, encourager la concurrence et réduire le coût des services de communication. Cette mesure devrait favoriser l’adoption et l’utilisation des services de communication électronique en Tanzanie, où il y a actuellement 64,1 millions d’abonnés aux services télécoms avec un taux de pénétration de 101 %, ainsi que 34 millions d’utilisateurs d’Internet.
Selon M. Bakari, cette initiative jouera un rôle essentiel dans l’expansion du réseau télécoms national. Il affirme que cette extension favorisera une meilleure connectivité à Internet, offrant ainsi aux entreprises, aux écoles, aux établissements de santé et aux particuliers l’accès aux services en ligne et leur participation à l’économie numérique.