Plus de la moitié des Congolais n’ont pas accès aux services mobiles, révèlent les statistiques du régulateur télécoms, l’ARPTC. De plus, plus de 70 % de la population ne bénéficie pas encore d’Internet mobile. Pour remédier à cette situation, le Fonds de développement des services universels (FDSU) sera bientôt opérationnel en République démocratique du Congo (RDC).
Présentée aux acteurs du secteur par Augustin Kibassa Maliba, ministre des Postes, Télécommunications et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-NTIC), cette institution vise à promouvoir les télécommunications dans les zones rurales et périurbaines du pays.
En septembre 2022, le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a donné des instructions au Premier ministre pour rendre opérationnel le fonds de service universel dans un délai raisonnable, conformément à la loi cadre n° 013/2002 du 16 octobre 2002 sur les télécommunications (modifiée et promulguée en 2020). En octobre, le ministre des PT-NTIC a soumis au gouvernement un projet de décret visant à créer, organiser et faire fonctionner le FDSU.
L’objectif de la création de cet organisme est d’améliorer le réseau de télécommunications national afin de permettre à tous les Congolais d’accéder à Internet, où qu’ils se trouvent. Dans un contexte de transformation numérique rapide, le gouvernement souhaite dématérialiser les procédures administratives pour rendre les actions de l’administration transparentes.
D’après les données de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC), le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile dans le pays s’élève à 49,84 millions, ce qui représente un taux de pénétration de 52,35 % sur une population totale de 95,2 millions. En ce qui concerne l’utilisation de l’Internet mobile, le nombre d’utilisateurs s’élève à 25,9 %, avec un taux de pénétration de 27,24 %.