Le 30 août dernier, Airtel Uganda a entamé son offre publique initiale en vue de son introduction en bourse, mettant en circulation huit milliards d’actions ordinaires existantes, avec l’objectif de récolter jusqu’à 800 milliards de shillings. Néanmoins, le 13 octobre, la société de télécommunications a annoncé un report de la date de clôture de cette offre publique initiale, désormais prévue pour le 27 octobre, avec l’aval de l’Autorité des marchés financiers (CMA).

David Birungi, chargé des relations publiques chez Airtel, a expliqué que cette décision visait à ne pas exclure les potentiels investisseurs, étant donné le nombre croissant de personnes ayant ouvert des comptes récemment. Les soumissions pour cette IPO ont débuté le 30 août, la date de clôture initialement prévue était le 13 octobre, et la négociation des actions sur l’Uganda Securities Exchange (USE) est désormais programmée pour le 31 octobre. Chaque action était proposée à un prix unitaire de 100 shillings.

Il est important de noter qu’Airtel Uganda avait l’obligation d’introduire 20 % de son capital sur l’USE d’ici le 15 décembre 2022, conformément à la réglementation gouvernementale de 2018. Cependant, en raison des conditions du marché, la société a décidé de reporter cette échéance d’un an. En comparaison, son concurrent MTN Uganda avait respecté cette règle dès décembre 2021 en vendant 2,9 millions d’actions ordinaires au prix unitaire de 200 shillings, ce qui lui avait permis de récolter 535,94 milliards de shillings lors de son IPO.