Les opérateurs de télécommunications en Afrique s’engagent activement dans l’adoption des cartes e-SIM, cherchant à remplacer les traditionnelles cartes SIM en plastique par des alternatives virtuelles pour tirer parti de l’essor du marché de l’Internet des objets (IoT). Des entreprises telles que MTN et Airtel déploient cette offre auprès de leurs abonnés en Afrique du Sud, au Nigeria et au Kenya.

Un exemple est MTN Afrique du Sud, qui a récemment étendu l’accès aux cartes e-SIM à tous ses abonnés et a établi un partenariat à long terme avec Eseye, un fournisseur mondial de solutions de connectivité IoT. L’objectif de ce partenariat est de standardiser une offre mondiale de cartes e-SIM et de plateformes IoT. Cet accord couvre l’Afrique du Sud et 18 autres pays africains où MTN opère, indiquant ainsi un potentiel déploiement de l’IoT à l’échelle paneuropéenne.

Airtel, présent dans 14 pays africains, a également introduit une offre d’e-SIM sur le marché. Des fabricants de téléphones de renom tels qu’Apple et Honor (filiale de Huawei) pénètrent également le marché africain avec des appareils haut de gamme intégrant des e-SIM. Selon Juniper, une société de recherche britannique, le marché mondial des e-SIM devrait passer de 4,7 milliards de dollars en 2023 à 16,3 milliards de dollars d’ici 2027, grâce à l’adoption croissante de dispositifs grand public compatibles avec les e-SIM.

Le guide de dépenses semestriel IoT (Internet des objets) de l’IDC suggère également que les dépenses mondiales en IoT pourraient dépasser 1 000 milliards de dollars d’ici 2024, l’Afrique du Sud étant l’un des marchés de l’IoT à la croissance la plus rapide au Moyen-Orient et en Afrique. Cette impulsion en faveur de l’adoption des e-SIM souligne l’engagement de l’industrie des télécommunications à exploiter les technologies émergentes et à répondre aux besoins d’un monde de plus en plus connecté.