C’est désormais officiel. Le Zimbabwe, le Botswana, le Malawi et la Zambie ont décidé de stopper les frais d’itinérance mobile. Cette initiative vise à rendre les communications électroniques plus accessibles et efficaces dans la région de l’Afrique australe. De plus, d’autres organisations régionales du continent sont en train de mettre en place des projets similaires dans le même objectif.

À partir du mois d’août prochain, le Zimbabwe, le Botswana, le Malawi et la Zambie ont pris l’engagement de supprimer les frais d’itinérance mobile entre eux. Cette mesure permettra aux utilisateurs de téléphones mobiles de rester connectés lors de leurs déplacements hors du pays sans frais supplémentaires, favorisant ainsi des communications électroniques plus accessibles et efficaces en Afrique australe.

L’objectif principal de ce projet est de réduire les coûts et d’améliorer la connectivité dans la région, facilitant ainsi la libre circulation des personnes, des biens et des services. Il contribuera également à dynamiser les échanges commerciaux en favorisant une plus grande fluidité des transactions.

Par ailleurs, notons qu’une telle initiative fait partie des efforts déployés par les pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour mettre en place une zone de réseau unique (ONA) et progresser vers un marché numérique intégré. Pour rappel, depuis 2014, les pays membres négocient la mise en œuvre d’un tarif d’itinérance unique. D’ailleurs, en 2019, 13 pays sur 15 avaient déjà adhéré à ce projet prometteur.
Cela étant, si l’on se réfère aux récentes déclarations de Félix Mutati, le ministre zambien de la Technologie et des Sciences, l’objectif majeur de ce projet est de supprimer les obstacles commerciaux en éliminant les frais d’itinérance. Toujours selon ce dernier, en plus des efforts visant à faciliter le commerce et à améliorer l’efficacité aux postes frontières grâce à des guichets uniques, il est crucial que les pays de la SADC, y compris la Zambie, suppriment les frais d’itinérance pour les appels téléphoniques. Il n’a pas manqué de signifier fièrement que cette mesure positionnera la région comme l’une des premières, voire la première, à le faire.

Pour clore, il convient de rappeler que les pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont également entrepris des projets similaires.