L’Agence spatiale égyptienne (EgSA) a ajouté un autre satellite d’observation de la Terre (EO) à sa flotte avec le lancement réussi du satellite Horus-1 sur l’orbite polaire héliosynchrone. Le professeur Sherif Sedky, CEO d’EgSA, a révélé lors d’une interview que le satellite avait été construit dans le cadre d’une coopération stratégique entre l’Égypte et la Chine. Des ingénieurs de DFH Aerospace, une division de l’Académie chinoise de technologie des véhicules de lancement (CAST) spécialisée dans les petits satellites, ont collaboré avec des ingénieurs égyptiens pour concevoir et assembler le satellite de télédétection. Cette initiative suggère que l’Égypte est en train de se tailler une place de choix dans le domaine de l’exploration spatiale en Afrique.

Cette collaboration entre l’Égypte et la Chine est une étape importante dans la réalisation des ambitions de l’Égypte en matière de développement spatial. Le satellite Horus-1 sera utilisé pour surveiller les changements environnementaux, notamment les tempêtes de sable et les inondations, ainsi que pour surveiller les changements climatiques. La réussite de cette mission souligne l’importance des partenariats internationaux dans le domaine de la technologie spatiale pour les pays africains. L’Égypte continue de travailler dur pour accroître sa présence dans l’espace et se positionner comme une nation leader en Afrique en matière d’exploration spatiale.