Selon une étude récente réalisée par IBM, les dirigeants d’entreprises africains accordent de plus en plus d’importance aux technologies innovantes telles que l’intelligence artificielle (IA) et le cloud computing pour stimuler la croissance et la compétitivité de leurs organisations. L’étude révèle que 50 % des PDG africains estiment que des technologies telles que l’IA générative, le machine learning et le deep learning auront des résultats concrets dans les trois prochaines années.

De plus, le cloud computing est considéré comme la technologie la plus impactante par 58 % des dirigeants, suivi de près par l’automatisation citée par 51 % d’entre eux.Toutefois, malgré cette reconnaissance du potentiel des technologies avancées, environ 60 % des PDG africains ont souligné que le manque de normes claires en matière d’IA entrave les investissements ciblés.

Il devient donc essentiel d’établir des cadres cohérents pour guider l’adoption de ces technologies et maximiser leur valeur dans une économie numérique en constante évolution.Les PDG du monde entier, y compris en Afrique, ont identifié la sécurité des données et les biais algorithmiques comme leurs principales préoccupations lorsqu’il s’agit d’adopter l’intelligence artificielle (IA).

En Afrique, la plus grande inquiétude concerne l’incertitude entourant le calcul, le reporting et le partage des données entre les partenaires et au sein des organisations. Malgré ces défis, les dirigeants africains restent confiants quant à une mise en œuvre réfléchie de l’IA et de l’analyse de données pour renforcer la durabilité, l’efficacité et la satisfaction client, offrant ainsi des opportunités de prospérité et de leadership dans les innovations de nouvelle génération à travers le continent. Cependant, pour exploiter pleinement le potentiel de ces technologies, il sera essentiel de combler les lacunes en matière de données et d’établir des normes claires.