Starlink, le fournisseur américain d’accès Internet par satellites en orbite basse, a récemment fait face à un nouveau défi au Botswana, où sa demande de licence d’exploitation a été rejetée. L’Autorité de communication du Botswana a invoqué des problèmes liés à des exigences manquantes dans la candidature de Starlink, sans toutefois préciser la nature de ces manquements.
Ce rejet marque le troisième incident de ce genre pour Starlink dans la région, suivant des refus similaires au Zimbabwe et en Afrique du Sud. Au Zimbabwe, les législateurs ont décliné l’octroi d’une licence à la suite de la découverte d’une enquête de l’Union européenne sur X, une entreprise détenue par Elon Musk, milliardaire d’origine sud-africaine, canadienne et américaine.
En Afrique du Sud, le rejet de la demande de Starlink s’est basé sur le non-respect par la société de l’exigence légale imposant une participation d’au moins 30% au capital d’une entreprise en faveur des personnes historiquement défavorisées.Il est intéressant de noter que les autorités botswanaises ont souligné des « problèmes » sans entrer dans les détails spécifiques, laissant ainsi planer un certain mystère quant aux raisons précises du rejet de la demande de licence de Starlink.
Pour obtenir une licence d’exploitation au Botswana, les entreprises telles que Starlink doivent s’acquitter de frais annuels considérables, pouvant atteindre jusqu’à 28 500 USD. De plus, des frais de dossier de 409 USD sont exigés, et les entreprises sont tenues de verser 3% de leurs revenus d’exploitation annuels.
Ce refus au Botswana souligne les défis auxquels les entreprises technologiques internationales peuvent être confrontées lorsqu’elles cherchent à pénétrer de nouveaux marchés, en particulier sur le continent africain. Les critères stricts et les exigences légales varient d’un pays à l’autre, créant des obstacles supplémentaires pour les entreprises cherchant à étendre leur empreinte mondiale.