Lolo Beauté, l’influenceuse ivoirienne bien connue, se trouve actuellement dans une situation délicate. Suite à la publication d’une vidéo d’épilation à la cire dans laquelle elle dévoile ses parties intimes, le procureur de la République, Adou Richard, a annoncé l’ouverture d’une enquête à son encontre.
La sœur cadette de Camille Makosso a provoqué l’indignation des internautes en dévoilant ses parties intimes lors d’une séance d’épilation à la cire. Plusieurs voix se sont élevées pour condamner fermement le comportement de l’influenceuse.
La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) a réagi en prenant des mesures strictes contre Lolo Beauté.
Le procureur Adou Richard s’invite dans l’affaire
Les problèmes de Lolo Beauté ne s’arrêtent pas là. Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Adou Christophe Richard, a également décidé de s’impliquer dans cette affaire.
Lors d’un échange au Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC) le vendredi 17 mars, avec la chambre consultative sur le thème de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, le magistrat hors grade a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire contre la petite sœur du Révérend-Pasteur Camille Makosso.
Le procureur Adou Richard a exprimé son indignation face à cette situation : « C’est inadmissible. Il ne faut absolument pas laisser faire, c’est impossible. Ce n’est pas possible, c’est une honte, on ne peut pas continuer à laisser faire », a-t-il déclaré.
En collaboration avec ses conseillers, Adou Richard a indiqué que son équipe travaillerait à « rendre internet plus digeste. Il y a beaucoup de choses qu’on peut faire (sur internet) ». Des mesures seront bientôt annoncées « pour ne plus laisser faire ».
L’affaire Lolo Beauté soulève la question de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux et des limites à ne pas franchir. Cette enquête judiciaire pourrait marquer un tournant dans la régulation du contenu en ligne et des comportements des influenceurs.