La préservation des infrastructures reste un défi majeur pour les opérateurs télécoms en Afrique, avec le vandalisme en tête de liste. Ce problème entraîne des interruptions de service et des coûts supplémentaires pour les entreprises du secteur. Pour faire face à cette situation, l’opérateur sud-africain Vodacom a récemment pris des mesures de sécurité renforcées visant à protéger les sites et les équipements de ses stations de base dans la province du Cap-Occidental.

Cette initiative intervient alors que le vandalisme des infrastructures télécoms et le vol de batteries au lithium connaissent une recrudescence en Afrique du Sud. En effet, selon Vodacom, environ 120 sites sont vandalisés chaque mois en moyenne, avec un vol mensuel d’environ 62 batteries au lithium. Le comté de Kei se révèle particulièrement touché par ce phénomène.

Des mesures de sécurité solides ont été instaurées pour contrer ce problème, notamment par le déploiement de personnel de sécurité hautement qualifié, l’installation d’armoires à batteries ultra-sécurisées et la modernisation des conteneurs sur les sites. De plus, une transition des câbles en cuivre vers des câbles en aluminium est en cours, lorsque cela est faisable.

Le vandalisme des infrastructures demeure un sérieux fléau dans le secteur des télécommunications en Afrique, engendrant des interruptions de service et des coûts supplémentaires pour les entreprises du domaine. Face à cette situation, les opérateurs télécoms sud-africains tel Vodacom ont collaboré pour établir en janvier 2022 le Centre d’Information sur les Risques de Communication (COMRIC). Cette entité à but non lucratif a pour mission principale de collectivement identifier, atténuer et prévenir les problèmes qui touchent l’industrie de manière commune.

 » Malgré nos investissements considérables visant à renforcer la sécurité de nos stations de base, nous reconnaissons la persistance de la lutte contre le vandalisme et le vol, avec des groupes criminels innovant constamment dans leurs méthodes illégales. C’est pourquoi nous faisons appel à tous les acteurs impliqués, des forces de l’ordre aux communautés locales, afin qu’ils contribuent à la lutte contre ces actes répréhensibles.  » C’est ce qu’a exprimé Zakhele Jiyane, directeur général de la région du Cap-Oriental chez Vodacom.