Telkom, un important acteur des télécommunications en Afrique du Sud, a demandé officiellement le report de la vente aux enchères prévue pour les fréquences télécoms IMT à 2025. Cette requête, formulée dans son rapport financier jusqu’au 30 septembre, est en attente de réponse de l’ICASA, le régulateur des communications du pays.
Telkom justifie sa demande en mettant en avant la nécessité d’études complémentaires et les difficultés économiques actuelles, incluant les coupures de courant. Participer à la vente aux enchères prévue en mars 2024 serait, selon eux, particulièrement compliqué pour eux et d’autres acteurs du marché.
Cette vente aux enchères vise à assurer une large disponibilité des services haut débit, à renforcer un secteur télécom compétitif et solide, et à encourager les investissements dans le pays, suite à une précédente vente réussie en mars 2022 où Telkom, Vodacom, MTN, Cell C, Liquid Intelligent Technologies et Rain ont dépensé au total 14,4 milliards de rands (environ 766,79 millions de dollars) pour obtenir des capacités supplémentaires.
En revanche, Vodacom et MTN, les principaux opérateurs du pays, sont en désaccord avec Telkom. Ils soutiennent le maintien du calendrier initial, arguant que les fréquences supplémentaires permettraient d’améliorer la qualité et la couverture du réseau pour répondre à la demande croissante de connectivité haut débit.Ces divergences de points de vue entre ces acteurs clés soulèvent des questions sur l’impact du calendrier réglementaire sur le paysage des télécommunications en Afrique du Sud.