Selon l’Agence de Régulation des Télécoms (ART), les opérateurs camerounais gagneraient à utiliser les installations électriques pour déployer leurs installations à fibre optique.

                                                   Image utilisée à titre d’illustration

Dans une annonce publicitaire, le régulateur camerounais a signifié aux opérateurs qu’ils devraient songer à «tirer profit du maillage du réseau de transport d’électricité haute tension». En effet, ceux-ci réduiraient le coût des travaux d’installation de leurs infrastructures de fibre optique de l’ordre de 80%. Toujours dans l’objectif de réduire les coûts, l’ART «sensibilise les pouvoirs publics afin qu’à tout grand projet d’infrastructures de génie civil (voies ferroviaires, autoroutes, routes, etc.) soit associé un projet de déploiement de la fibre optique, levier de l’essor de l’économie numérique».

En dehors des installations électriques, « s’appuyer sur les projets d’extension des réseaux d’adduction d’eau potable » peut permettre de « tirer profit des fouilles » souligne l’ART. Une réduction des coûts d’installations a pour conséquence de faire baisser la lourdeur des investissements des opérateurs. Partant de là, ceux-ci devraient pouvoir investir davantage pour améliorer la qualité du réseau à fibre optique (estimé à 10 000 Km).