Les liens de coopération entre le Royaume du Maroc et les États-Unis d’Amérique connaissent actuellement une intensité sans précédent, selon les dires de Patricia Gruber, conseillère pour la science et la technologie auprès du secrétaire d’État américain. Mme Gruber a souligné l’abondance des opportunités de collaboration entre les deux nations, particulièrement sur des enjeux d’ampleur mondiale tels que l’accès à l’énergie, la lutte contre le changement climatique, la santé, et la sécurité alimentaire.
Elle a mis en lumière l’importance de la signature en juillet 2023 du protocole modifiant et prolongeant l’Accord de coopération scientifique et technologique entre le Maroc et les États-Unis, soulignant l’engagement mutuel à renforcer ce partenariat. Initié en 2006 et opérationnel depuis 2012 pour une durée de dix ans, cet accord, récemment renouvelé jusqu’en 2033, vise à approfondir la coopération dans les domaines de la recherche scientifique et technologique.
Par ailleurs, Patricia Gruber a salué les investissements considérables du Royaume dans divers secteurs clés des sciences et de la technologie. Elle a également exprimé son appréciation pour les réformes dans l’enseignement supérieur au Maroc, anticipant un renforcement des échanges entre les universités américaines et marocaines, notamment pour les étudiants.
Concernant la promotion de la condition féminine, notamment dans les domaines scientifique et technologique, la responsable américaine a souligné l’importance cruciale d’encourager davantage de femmes à s’orienter vers les sciences, la technologie, l’ingénierie, et la médecine. Elle a évoqué le progrès réalisé, tout en reconnaissant qu’il reste encore beaucoup à accomplir, soulignant l’importance du mentorat pour soutenir les femmes dans ces domaines.
En ce qui concerne la cybersécurité, un élément clé du développement scientifique et technologique actuel, Patricia Gruber a rappelé que la réussite dans ce domaine nécessite l’ouverture, l’échange d’idées et de données pour faire progresser la recherche. Cependant, elle a souligné qu’il est primordial de garantir la sécurité nationale, les droits de propriété intellectuelle, la vie privée, et les droits de l’homme. Elle a plaidé en faveur de l’adoption des meilleures pratiques en matière de cybersécurité pour identifier les risques et améliorer la détection des menaces.
