Safaricom, une société de télécommunications kényane, a récemment annoncé son objectif de devenir une entreprise technologique d’ici 2025. Dans le cadre de cette transformation, la société a obtenu l’approbation de ses actionnaires lors de sa 15e assemblée générale annuelle pour lancer deux nouvelles filiales de capital-risque. Ces filiales seront chargées d’investir dans des start-up technologiques locales, afin de renforcer l’écosystème technologique au Kenya et au-delà.

En plus de ces initiatives, Safaricom prévoit également de créer sa propre usine de fabrication de smartphones. Cette décision stratégique vise à élargir les investissements de l’entreprise en incluant des start-ups en phase d’amorçage et de croissance.

 » Nous sommes résolus à soutenir l’écosystème technologique au Kenya et au-delà, et cette initiative stratégique nous permettra de diversifier nos investissements en incluant des start-ups émergentes« , a affirmé Peter Ndegwa, PDG de Safaricom.

Au début du mois de juillet, Safaricom a annoncé son intention de créer de nouvelles sociétés de capital-risque. Cette initiative s’inscrit dans la vision de Safaricom de devenir une « entreprise technologique orientée vers la réalisation d’objectifs » d’ici 2025. La société cherche à stimuler sa croissance dans un contexte de transformation numérique rapide, marqué par l’émergence croissante de start-up en Afrique.

Ces deux nouvelles sociétés viendront compléter le Spark Venture Fund, un fonds d’investissement lancé par Safaricom en 2014. Entre 2015 et 2017, le fonds a investi 1 million de dollars dans six jeunes entreprises technologiques kényanes, notamment Sendy, Lynk, Ajua, Eneza, iProcure et Farmdrive.

En 2020, Safaricom a alloué 5 millions de dollars supplémentaires au fonds, afin de faire un investissement à hauteur de 500 000 dollars dans des start-up technologiques alignées sur les buts stratégiques de la structure.

Selon M. Ndegwa, les deux nouvelles entités permettront de stimuler de nouveaux modèles d’entreprise et de créer de nouvelles opportunités tout au long de la chaîne de valeur. Elles faciliteront également l’expansion de Safaricom vers de nouveaux segments de clients, notamment dans les domaines de la consommation, des services financiers, des affaires et des petites et moyennes entreprises (PME).