Les frais de roaming sont une préoccupation majeure dans les différentes zones économiques d’Afrique. Des initiatives, telle le Roaming, Communautaire, visant à établir un réseau unique entre les pays membres sont multipliées par des organisations telles que la CEDEAO, l’EAC et la SADC.

Une nouvelle étape a été franchie avec la mise en place de l’itinérance (roaming) communautaire entre le Ghana et la Côte d’Ivoire. Lancée officiellement le 14 juin, cette initiative permet aux citoyens des deux pays de conserver leurs numéros de téléphone lorsqu’ils se déplacent sur le territoire de l’autre pays et de bénéficier de tarifs abordables, notamment la réception d’appels gratuite.  » Après le lancement réussi du service, les abonnés voyageant entre les deux pays bénéficieront désormais d’une exemption des frais d’itinérance internationale. Cela signifie que les abonnés du Ghana en déplacement en Côte d’Ivoire pourront recevoir des appels sans frais d’itinérance et seront facturés aux tarifs locaux de la Côte d’Ivoire lorsqu’ils passeront des appels vers le Ghana depuis la Côte d’Ivoire, et vice versa.  » a fait savoir l’Autorité nationale des communications du Ghana (NCA).

Le Ghana et la Côte d’Ivoire sont les premiers pays à mettre en œuvre le Règlement n° C/REG.21/12/17 sur l’itinérance au sein de la CEDEAO. Un protocole d’accord a été signé entre les deux pays le 22 février, et ils prévoient également de discuter avec leurs autres voisins pour mettre en place l’itinérance communautaire. En mai, la NCA a signé un protocole d’accord avec l’ARCEP du Togo pour l’itinérance bilatérale. Les autres voisins concernés sont le Burkina Faso, le Liberia, la Guinée et le Mali.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) souhaite accélérer le processus d’établissement d’une itinérance harmonisée entre ses États membres, dans le but de favoriser l’intégration économique par le biais des télécommunications. Cette initiative vise à faciliter la mise en œuvre du protocole relatif à la libre circulation des personnes, des biens et des services, ce qui renforcera la participation active des citoyens aux activités économiques régionales.