Le gouvernement ougandais met en place plusieurs initiatives pour encourager l’adoption rapide d’Internet, alors que le taux de pénétration actuel est de 53%. Récemment, le gouvernement a obtenu un prêt d’environ 496 millions de dollars de la Banque mondiale afin de soutenir cet objectif.
Dans le cadre de ces efforts, le gouvernement a décidé de réduire de moitié le coût des données fournies par le biais de la fibre optique de l’infrastructure dorsale nationale, passant ainsi de 70 $ à 35 $. Cette décision a été annoncée par Chris Baryomunsi, ministre des TIC et de l’Orientation nationale, lors d’une conférence de presse en collaboration avec l’Autorité nationale des technologies de l’information de l’Ouganda (NITA-U).
La baisse des tarifs est entrée en vigueur dès le jour de l’annonce.Le ministre a souligné que cette réduction des prix permettra aux agences gouvernementales connectées à l’infrastructure dorsale nationale de bénéficier du tarif le plus compétitif du marché pour leur accès à Internet.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement ougandais pour accélérer la transformation numérique, soutenir la reprise économique, créer des opportunités pour la jeunesse et réaliser la vision à long terme du pays, connue sous le nom de « Vision 2040 ».
En mars de cette année, le gouvernement a obtenu un financement de 1 800 milliards de shillings (environ 496,2 millions de dollars) de la Banque mondiale pour étendre l’accès à Internet à travers le pays. Ce projet prévoit notamment l’extension de l’infrastructure dorsale nationale de fibre optique afin de connecter les zones rurales et les zones géographiquement difficiles d’accès.
Selon le directeur général de la NITA-U, Hatwib Mugasa, la réduction des prix mise en place par le gouvernement devrait avoir un effet d’entraînement sur l’ensemble du marché, entraînant ainsi une baisse des tarifs pour les utilisateurs finaux, qu’ils soient des entreprises ou des citoyens.Il convient de noter que l’Ouganda compte actuellement 23,5 millions d’abonnés actifs aux services Internet, ce qui représente un taux de pénétration de 53 %, selon les dernières statistiques de la Commission ougandaise des communications (UCC).