Au cours du mois de juin 2016, le service de portefeuille électronique du groupe Orange dénommé « Orange money » a enregistré un plafond record. Durant ce seul mois, les transactions effectuées sont évaluées à 1 milliard d’euros (soit presque 656 milliards de F CFA).
L’annonce a été faite par le directeur général adjoint du groupe Orange, Marc Rennard. Présent dans 14 pays africain, à savoir le Botswana, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, la Guinée, le Kenya, le Mali, Madagascar, l’Ile Maurice, le Niger, le Sénégal, la Tunisie, la République Démocratique du Congo et le République Centrafricaine, le service ne cesse d’accroître son influence sur le contient. Déjà en janvier 2015, ce sont 17,4 millions utilisateurs qui utilisaient régulièrement ce service.
En ce qui concerne le volume des transactions, entre 2013 et 2015, le groupe annonçait entre 2 milliards d’euros (environ 1 311 milliards de FCFA) et 7,6 milliards d’euros (environ 4 985 milliards de FCFA).
En Côte d’Ivoire, Orange money se porte bien. Selon un rapport de l’Autorité de Régulation des Télécommunication de Côte d’Ivoire intitulé « données statistiques du premier trimestre 2016 », au premier trimestre 2016, Orange money a raflé 74,33% de parts de marché en termes de chiffres d’affaires devant MTN money (24,11%) et Moov money (1,56%). Son chiffre d’affaires sur cette période est estimé à 108 026 808 000 FCFA.
Selon un autre rapport émanant de la Banque mondiale et intitulé « la course vers l’émergence : pourquoi la Côte d’Ivoire doit ajuster son système financier », le mobile money a réussi à damer le pion aux banques et autres institution financières dans le pays. Le record établi par Orange money ne fait que confirmer cette affirmation, non seulement en Côte d’Ivoire, mais certainement dans plusieurs autres pays africains.