Un récent rapport de PricewaterhouseCoopers (PwC) met en lumière le fait que plus de 80% des entreprises africaines ayant déjà effectué une migration vers le cloud ont l’intention d’accroître leurs investissements dans cette technologie, reconnaissant ses impacts positifs sur leurs activités. La moitié des entreprises du continent ont déjà intégré le cloud, avec 61% prévoyant de migrer tous leurs actifs numériques vers cette technologie flexible dans les deux prochaines années.
Les résultats, tirés d’une enquête auprès de 154 dirigeants d’entreprises africaines, indiquent que 12% ont réalisé une migration totale vers le cloud, 38% l’ont adopté dans la majorité de leurs opérations, tandis que 32% ont commencé à déplacer certaines opérations vers le cloud, et 19% explorent cette option.
Certaines entreprises vont au-delà de la simple migration, optant pour une approche combinée de migration, modernisation des applications et développement d’applications « cloud-native ». Plus de 40% des entreprises se concentrent sur cette approche pour accélérer la création de nouvelles applications, optimiser les anciennes et les interconnecter.
En termes d’avantages, environ 90% des dirigeants d’entreprises africaines interrogés affirment déjà tirer une valeur mesurable du cloud, avec plus de 80% envisageant d’accroître leurs investissements dans des domaines tels que l’expérience client, le lancement de nouveaux produits numériques, la stratégie cloud, la numérisation de la chaîne d’approvisionnement et la transformation des processus industriels et financiers.
Les moteurs clés de l’adoption du cloud comprennent l’augmentation de la productivité (49%), l’amélioration de la rentabilité (48%), la réduction des coûts (43%), le renforcement de la confiance des actionnaires (38%) et l’amélioration de l’expérience client (37%). Cependant, les dirigeants d’entreprise identifient également des obstacles tels que les contraintes budgétaires (39%), le manque de fournisseurs de services cloud de qualité (39%), les défis liés à la cybersécurité et à la protection des données critiques, les capacités technologiques limitées (32%) et les pénuries de compétences (26%).