Seacom est une société d’infrastructure numérique et de services informatiques qui opère en Afrique subsaharienne. Dans le cadre de son expansion dans la région, Seacom a entamé des négociations avec la Société financière internationale (IFC), une branche de la Banque mondiale spécialisée dans le financement du secteur privé dans les pays émergents.
Le 22 juin, l’IFC a annoncé qu’elle accordait un prêt à long terme de 207 millions de dollars à Seacom. Ces fonds seront utilisés par Seacom pour étendre la couverture de son réseau de fibre optique et de ses services basés sur le cloud dans sept pays d’Afrique subsaharienne.
Le financement de l’IFC comprend 70 millions de dollars provenant de ses fonds propres, 42,24 millions de dollars de cofinancement mobilisés auprès d’investisseurs institutionnels, et environ 94,76 millions de dollars mobilisés auprès de Nedbank Limited et de la Mauritius Commercial Bank.
Cette initiative résulte de négociations qui ont débuté en mai 2022 entre l’IFC et Seacom. Elle s’inscrit dans la stratégie d’expansion de Seacom en Afrique subsaharienne, dans un contexte caractérisé par une accélération de la transformation numérique et une demande croissante en connectivité haut débit et en services numériques. En 2019, Seacom avait réalisé une étude sur le potentiel du marché des services de fibre optique en Tanzanie, en Ouganda, au Kenya et au Rwanda, grâce au financement de l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA). Le coût total du projet est estimé à environ 563 millions de dollars.
Richard Schumacher, directeur financier de Seacom, a déclaré que cette expansion en Afrique permettrait à l’entreprise de saisir les opportunités créées par la demande croissante de services numériques. Il a également souligné l’importance de ce partenariat à long terme avec l’IFC.
De son côté, l’IFC est convaincue que son investissement contribuera à accroître l’accès à des services informatiques de qualité pour les entreprises africaines. Grâce à cette expansion, Seacom prévoit de soutenir la transformation numérique de 24 000 entreprises d’ici 2027 dans la région, y compris dans les pays à faible revenu, en augmentant l’accès à Internet ainsi qu’aux services de cloud et de cybersécurité.