Le gouvernement fédéral du Nigeria a donné son approbation à la mise en vente de variétés de maïs génétiquement modifiées, connues sous le nom de maïs TELA, qui présentent une résistance accrue aux insectes et à la sécheresse. Cette décision fait du maïs génétiquement modifié la deuxième culture alimentaire à être commercialisée dans le pays, succédant au niébé Bt.

Les nouvelles variétés, nommées SAMMAZ 72T, SAMMAZ 73T, SAMMAZ 74T et SAMMAZ 75T, démontrent une tolérance à la sécheresse ainsi qu’une résistance au foreur des tiges et à la chenille légionnaire d’automne. Ces caractéristiques se traduisent par un avantage de rendement pouvant atteindre 10 tonnes par hectare, sous réserve de bonnes pratiques agronomiques, dépassant ainsi la moyenne nationale de 6 tonnes par hectare pour des hybrides similaires.

Le développement de ces variétés améliorées a été dirigé par l’Institut de recherche agricole (IAR) Samaru, relevant de l’Université Ahmadu Bello de Zaria, dans le cadre d’un partenariat public-privé appelé TELA Maize, coordonné par la Fondation africaine pour la technologie agricole (AATF). Le projet TELA Maize est actif dans cinq pays, à savoir l’Éthiopie, le Kenya, le Mozambique, le Nigeria et l’Afrique du Sud.