Le Ghana envisage d’augmenter sa production de pétrole et de gaz en offrant davantage de droits d’exploration, dans le but de maximiser l’utilisation de ses précieuses ressources fossiles tout en générant des revenus pour financer sa transition énergétique. Le pays d’Afrique de l’Ouest fait face à sa pire crise économique depuis des générations et cherche à attirer des investisseurs étrangers, notamment des États-Unis, de la Chine et de l’Inde, pour développer ses secteurs pétrolier et gazier.

Andrew Kofi Egyapa Mercer, vice-ministre ghanéen de l’énergie, a souligné que les investisseurs ne devraient pas se décourager par les difficultés économiques temporaires du pays. Il a mis en avant l’importance de garantir la sécurité énergétique, en référence à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Le Ghana envisage de commercialiser des blocs de pétrole et de gaz, y compris des zones nouvelles et d’anciens champs abandonnés par ExxonMobil. L’objectif est d’utiliser ces actifs pour financer la transition énergétique du pays, tout en faisant allusion aux engagements internationaux en matière de lutte contre le changement climatique qui n’ont pas toujours été tenus.

Actuellement, le Ghana produit environ 160 000 à 170 000 barils de pétrole brut par jour et environ 325 millions de pieds cubes standards de gaz naturel par jour. Le pays vise une production accrue de gaz naturel, notamment grâce au projet d’expansion du champ gazier Sankofa, qui devrait être soumis au ministère de l’Énergie l’année prochaine.

Le Ghana cherche également à développer sa production d’énergie propre et à exporter de l’électricité vers les pays voisins. Environ 60 % de l’électricité au Ghana provient du gaz naturel, 5 % du pétrole lourd, et le reste provient de l’hydroélectricité et de l’énergie solaire.