Alors que le Ghana a été parmi les premiers à lancer le réseau 4G en 2014, la grande majorité de sa population reste encore à être connectée, avec environ 85 % exclue de cette avancée numérique. Cependant, une nouvelle ère se profile à l’horizon avec l’arrivée imminente de la 5G, prévue avant la fin de l’année.

Lors d’une récente conférence de presse à Accra, Ursula Owusu-Ekuful, la ministre des Communications et de la Numérisation, a dévoilé un plan ambitieux visant à déployer 4 400 sites télécoms 4G et 5G au cours des trois prochaines années. Cette initiative révolutionnaire sera réalisée en partenariat avec Next-Gen InfraCo (NGIC), une société d’infrastructure neutre.

Cette expansion massive comprendra la construction de 3 200 sites télécoms 4G et de 1 200 sites télécoms 5G, avec pour objectif d’atteindre 37 millions de clients d’ici 2028. Actuellement, le taux de pénétration de la 4G au Ghana est d’à peine 15 %, une situation que le gouvernement cherche à renverser en augmentant ce taux à au moins 80 %.

Pour répondre à cette demande croissante de connectivité, le gouvernement a pris la décision stratégique de créer un réseau neutre partagé par les opérateurs télécoms, plutôt que de tenir des enchères pour la 5G. Cette approche vise à garantir une connectivité équitable à travers le pays, en mettant fin à la concentration du haut débit uniquement dans les grandes villes.

Alors que le Ghana continue de progresser vers une connectivité de pointe, il se positionne comme un leader régional dans la course à la transformation numérique. Avec l’arrivée imminente de la 5G, le pays se prépare à une ère de connectivité sans précédent, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités économiques et sociales pour ses citoyens.