Le Ghana bénéficie actuellement de cinq câbles sous-marins à fibre optique internationaux, notamment SAT-3, MainOne, WACS, Glo-1 et ACE, qui assurent sa connectivité. Récemment, le gouvernement a donné son accord pour l’atterrissage du câble sous-marin à fibre optique 2Africa, dirigé par le consortium du même nom et présidé par la société américaine Meta.
Lors du forum Africa Peering and Internet Connection 2023 qui s’est déroulé du mardi 22 au jeudi 24 août, Ursula Owusu-Ekuful, ministre des Communications et de la Numérisation, a partagé cette nouvelle initiative visant à renforcer davantage l’infrastructure de télécommunications à haut débit au Ghana.Avec cette décision, le Ghana continuera d’étendre son réseau de connectivité tout en maintenant son rôle dans la transformation numérique en Afrique.
En adoptant cette démarche, l’objectif du gouvernement est de diminuer les frais de transit, ce qui se traduira par une accessibilité accrue aux services Internet. Mme Ursula Owusu-Ekuful a souligné l’importance d’encourager les fournisseurs de services Internet, les réseaux, les institutions financières et les portails gouvernementaux à participer à des connexions directes avec le centre d’échange au Ghana. Cette coopération est essentielle pour cultiver un environnement local dynamique de partage et d’interconnexion des données.
Une fois opérationnel, le câble sous-marin 2Africa devrait non seulement rehausser la qualité des services Internet au Ghana tout en en réduisant les coûts, mais également élargir la portée de ces services à des millions de citoyens additionnels.Selon les données les plus récentes de la National Communications Authority (NCA), le Ghana compte actuellement 22,9 millions d’utilisateurs Internet, ce qui équivaut à un taux de pénétration de 71,94 %.