Le Ghana s’apprête à renforcer sa couverture réseau en déployant 4 400 nouveaux sites télécoms 4G et 5G dans les trois prochaines années. Cette annonce, faites par la ministre des Communications et de la Numérisation, Ursula Owusu-Ekuful, lors d’une conférence de presse la semaine dernière vise à combler le retard actuel en matière de connectivité haut débit. Notons que la 4G ne couvre que 15% de la population malgré son lancement en 2014.
La construction et le déploiement de ces sites seront assurés par Next-Gen InfraCo (NGIC), une société d’infrastructure partagée neutre. L’objectif est d’atteindre 37 millions de clients finaux d’ici 2028 et d’augmenter le taux de pénétration de la 4G à au moins 80%.
Pour les 4 400 nouveaux sites, il s’agit de 3 200 sites télécoms 4G et 1 200 sites télécoms 5G.
Le lancement de la 5G est prévu avant la fin de l’année, marquant une étape importante dans l’évolution technologique du Ghana. Contrairement à la 4G, le gouvernement a opté pour un réseau 5G neutre et partagé, afin d’éviter les retards de déploiement et d’assurer une couverture équitable sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones rurales souvent négligées par les opérateurs traditionnels.
Cette stratégie du Ghana reflète une volonté forte de rattraper son retard en matière de connectivité et de garantir un accès équitable à l’internet haut débit pour tous ses citoyens.
Pour rappel, selon les données de l’Autorité nationale des communications (NCA), le Ghana comptait 22,29 millions d’abonnés à l’internet mobile au troisième trimestre 2023 pour un taux de pénétration de 69,1 %.