Les élections nationales au Gabon se sont déroulées ces derniers jours, les autorités ont mis en place des mesures strictes qui ont généré des tensions et des réponses virulentes sur les plateformes en ligne. Peu de temps après le déroulement du scrutin du 26 août, l’accès à Internet a été brusquement interrompu dans tout le pays.

Le ministre de la Communication, Rodrigue Mboumba Bissawou, a officialisé cette suspension à travers un communiqué diffusé sur les chaînes nationales. Cette décision a été motivée par la nécessité de préserver l’intérêt supérieur de la nation en restreignant la propagation d' »incitations à la violence » et de « fausses informations » qui se répandaient en ligne.

Parallèlement à cette mesure, les médias RFI, France 24 et TV5 Monde ont été momentanément retirés de la diffusion. La Haute Autorité de la Communication, en annonçant cette action, a critiqué ces médias français pour leur prétendu manque d’objectivité et d’équilibre dans leur couverture des élections nationales en cours. Les autorités gabonaises ont particulièrement reproché à ces médias de ne pas fournir une information impartiale.

Ces choix gouvernementaux ont suscité des réactions véhémentes sur les médias sociaux, surtout de la part des Gabonais résidant à l’étranger. Ils ont souligné les inquiétudes relatives à la liberté d’expression et au droit à l’information dans leur pays.

Impact économique potentiel : Les mesures drastiques prises par les autorités gabonaises, notamment la coupure d’Internet et la suspension de médias internationaux, pourraient avoir des répercussions économiques négatives. En effet, l’Internet joue un rôle vital dans de nombreux secteurs économiques, notamment le commerce en ligne, les services financiers et la communication d’entreprise.

La coupure d’Internet peut perturber ces activités et ralentir les échanges commerciaux, ce qui pourrait potentiellement entraver la croissance économique du pays. De plus, la suspension de médias internationaux peut nuire à la réputation du Gabon sur la scène mondiale et dissuader les investisseurs étrangers, ce qui pourrait également affecter l’économie du pays à long terme.