Le Sénégal occupe la 14e place au classement, devançant le Ghana et la Côte d’Ivoire au sein de la CEDEAO, selon les conclusions du rapport intitulé « Mesurer le Développement Numérique : L’Indice de Développement des TIC 2023 ». Ce rapport analyse les progrès mondiaux dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) en se basant sur 10 critères clés.
D’après un communiqué émanant du RESTIC, ces critères englobent le pourcentage d’utilisateurs d’Internet, la diffusion de la téléphonie mobile à large bande, le trafic Internet via les réseaux mobiles, les coûts des services de données mobiles et vocaux, ainsi que le taux de possession de téléphones mobiles. Le secteur des TIC représente environ 10% du PIB sénégalais, témoignant ainsi d’une performance notable, mais indique également une orientation future vers le digital et le numérique.
Selon le RESTIC, « L’écosystème numérique et digital doit encore évoluer pour se rapprocher de pays tels que le Maroc, en tête du classement, et l’Île Maurice qui en est le modèle. Avec une note de 43 sur 100, le royaume chérifien se positionne parmi les leaders africains en termes d’accès au savoir, selon un récent classement de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Le rapport, publié le 15 décembre, représente un classement majeur des meilleurs pays dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication. Le RESTIC encourage tous les acteurs publics et privés à œuvrer pour davantage de performances, notamment dans la création d’un environnement favorable aux start-up et autres entreprises innovantes », a-t-il ajouté.
Dans sa déclaration, le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) exhorte les autorités à stimuler la connectivité et à garantir l’accès à la fibre optique pour tous les ménages, qu’ils soient urbains ou ruraux, afin de dynamiser l’économie et l’activité au sein des réseaux.