L’Union International des Télécommunications (UIT) a publié son rapport dénommé « Mesurer la société de l’information 2016 ». Ce rapport qui évalue les pays en fonction de leur niveau de développement des TIC et des télécommunications, laisse se dessiner une faible progression des pays africains, dont le plus côté, l’Ile-Maurice, ne réussit à s’arroger que la 87e place mondiale.
Le rapport de l’UIT présente un panorama général du développement des TICS dans plusieurs régions du monde. Sur les 175 pays qui figurent dans ce classement, l’Europe et l’Afrique arrivent en tête avec respectivement 40 et 39 pays. Si le premier se présente, en 2016, comme le continent avec l’indice de développement des Tic (IDI) le plus élevé, soit 7.35, contre 7.19 en 2015, l’Afrique reste le dernier de la classe, avec un taux de 2.48, contre 2.30 l’an dernier.
En Afrique, de nombreuses disparités sont constatées d’une région à une autre. Seuls trois pays, à savoir L’île Maurice (1er africain et 73e mondial), les Seychelles (2e/ 87e) et l’Afrique du Sud (3e / 88e), parviennent à passer le cap de l’IDI des pays considérés comme en voie de développement. Au bas du classement, l’on retrouve le Burundi (35e africain / 171e mondial), le Sud-Soudan (36 / 172), la Guinée-Bissau (37e / 173), le Tchad (38e / 174), et le Niger (39e / 175e).
En terme de progression, quatre pays occupent le haut du classement, ce sont : la Côte d’Ivoire, la Namibie, le Botswana, le Cap-Vert, le Rwanda et l’Afrique du Sud. De nombreux facteurs tels que le bond du taux de pénétration des services de téléphonie fixes et mobiles, ainsi que l’amélioration des conditions d’accès à internet, ont contribué à cette croissance. En Côte d’Ivoire par exemple, poursuit le rapport, le mobile money a contribué à l’accroissement du nombre d’utilisateurs des services mobiles.
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Parmi les indicateurs utilisés par l’UIT pour évaluer l’ensemble des pays, l’on retrouve les compétences du pays, les niveaux d’accès aux services et l’usage que l’on fait des TIC. Ce classement, en définitive, permet de faire l’état des lieux du développement des TICs, à l’échelle mondiale et aussi l’évolution au fil des ans.