Les frais de droit de passage sont les coûts que les entreprises de télécommunications paient au gouvernement pour utiliser les zones le long des routes et y installer des infrastructures comme la fibre optique. Dans le sud-est du Nigeria, plus précisément dans l’État d’Anambra, le gouvernement a récemment décidé d’abolir ces frais.
Cette initiative vise à accélérer le déploiement des réseaux haut débit dans la région. À l’échelle nationale, ces frais s’élèvent actuellement à 145 nairas par mètre (environ 0,19 USD) et ont été établis après un processus de coordination entre le gouvernement fédéral et les administrations des 36 États nigérians en 2017. Auparavant, chaque État définissait ses propres frais, qui variaient entre 4 000 et 8 000 nairas par mètre.
D’après Chukwuemeka Fred Agbata, qui occupe le poste de directeur général de l’Agence des Technologies de l’Information et de la Communication de l’État d’Anambra, la décision d’éliminer les frais de droit de passage s’inscrit dans la vision plus large du gouvernement local, baptisée « Tout sur la technologie et la technologie partout ». L’objectif ultime de cette stratégie est de stimuler la croissance d’une économie numérique, ce qui encouragera les investisseurs clés, les innovateurs et les entreprises à choisir cet État comme lieu d’implantation.
M. Agbata a expliqué que l’État d’Anambra suit le rythme de l’évolution rapide du paysage numérique en Afrique. Il a également indiqué que le gouverneur a donné son feu vert pour abolir les frais de droit de passage, conscients des avantages substantiels que cela peut apporter. En partenariat avec Global Investment and Communications Limited (GICL), l’État vise à renforcer considérablement sa connectivité. Cette collaboration stratégique est conçue pour propulser l’État en avant et accélérer la réalisation de son programme d’économie numérique.