Le développement socio-économique de l’Algérie repose largement sur le numérique. Afin d’accélérer sa transformation numérique, le gouvernement multiplie les initiatives visant à garantir la connectivité à l’ensemble de la population.
Lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi, a révélé que le gouvernement a inclus environ 1 400 zones rurales de moins de 2 000 habitants dans le nouveau programme du Service universel, qui vise à étendre la couverture des réseaux de téléphonie mobile. Ce mécanisme a été mis en place pour permettre aux régions à faible densité de population, qui ne peuvent pas être couvertes par les opérateurs traditionnels, de bénéficier de programmes de développement dans le domaine des télécommunications. Des mécanismes similaires ont également été mis en œuvre pour améliorer la couverture des réseaux de téléphonie fixe et d’Internet dans ces zones.
Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre des ambitions du gouvernement algérien de développer une « société de l’information » en renforçant les infrastructures, les moyens de télécommunication et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Ce projet gouvernemental devrait permettre d’apporter les services de télécommunication de base à des milliers de personnes supplémentaires à travers le pays. Selon les dernières données de l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques d’Algérie (ARPCE), le pays compte actuellement 49,02 millions d’abonnés aux services de téléphonie mobile, avec un taux de pénétration de 111,05 %. Toutefois, ces statistiques sont probablement surestimées en raison de la pratique de certaines personnes qui détiennent plusieurs cartes SIM enregistrées à leur nom.