L’essor du numérique et les opportunités qu’il offre poussent de plus en plus de pays africains à s’engager dans la transformation 4.0. Alors que l’adoption du visa électronique le 1er juillet est encore récente, le gouvernement de Guinée équatoriale envisage déjà d’adopter des technologies encore plus innovantes.
Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président de la République de Guinée équatoriale, s’est rendu en Chine lors du Forum écologique mondial de Guiyang 2023 qui s’est tenu du samedi 8 au dimanche 9 juillet dans la province du Guizhou, au sud-ouest du pays. Au cours de ce voyage, il a eu des discussions avec la société technologique Huawei sur la coopération dans les domaines de la 5G, de l’intelligence artificielle et du cloud.
Dans un message publié sur sa page Facebook, Teodoro Nguema Obiang Mangue a déclaré que lors des échanges avec le gouvernement de Guinée équatoriale, Huawei a exprimé son engagement à travailler en collaboration avec les clients et les partenaires locaux pour promouvoir la transformation numérique dans le pays.
Le vice-président a souligné l’importance de ces discussions pour améliorer la couverture téléphonique et internet, ainsi que pour réduire les tarifs d’accès. Teodoro Nguema Obiang Mangue a exprimé le souhait que Huawei ouvre des magasins en Guinée équatoriale afin que la population puisse bénéficier des dernières avancées technologiques de l’entreprise.
Selon les données de DataReportal, en février 2023, la Guinée équatoriale affichait un taux de pénétration du mobile de 49,3% et un taux de pénétration d’Internet de 53,9%. Cependant, le coût d’accès à l’Internet mobile haut débit est considéré comme élevé par l’Union internationale des télécommunications (UIT), représentant 24% du revenu moyen mensuel par habitant pour 2 gigabits, bien loin des 2% recommandés.
Aujourd’hui, alors que tous les pays du continent sont engagés dans la transformation numérique, la collaboration entre Huawei, une entreprise en pointe dans la recherche sur la 5G, le Cloud et les nouvelles technologies disruptives, et la Guinée équatoriale pourrait fournir au pays une expertise technique indispensable pour progresser plus rapidement.