L’opérateur télécoms Telkom South Africa occupe la troisième place en termes d’abonnés en Afrique du Sud. Le gouvernement sud-africain détient une participation de 40,51 % dans cette société.
Le Parti communiste sud-africain (SACP) a exprimé sa recommandation au gouvernement de renforcer sa présence dans Telkom South Africa, une société de télécommunications dans laquelle l’État détient une participation partielle. Le SACP a souligné son opposition ferme à toute tentative de privatisation ou de dilution de cette entreprise. » Il est essentiel que le gouvernement consolide et développe activement la présence de l’État dans l’industrie des réseaux des technologies de l’information et de la communication (TIC), dans le but de promouvoir une économie publique diversifiée et en croissance, au bénéfice de l’ensemble de la population. » a lâché le SACP.
Dans un contexte où Telkom suscite l’intérêt des investisseurs locaux et étrangers, une déclaration a été faite par le Parti communiste sud-africain (SACP). En mars, une offre de 12 milliards de rands (640,6 millions USD) a été faite par Afrifund et Axian Telecom pour une participation de 35 % dans Telkom SA, mais cette offre a été rejetée. Le président-directeur général de Telkom, Serame Taukobong, et le ministre sud-africain des Communications et des Technologies numériques, Mondli Gungubele, s’opposent à cette transaction, comme indiqué par la presse locale.
En juillet 2022, MTN Group, un opérateur télécoms sud-africain, avait engagé des discussions pour acquérir Telkom, mais a dû se rétracter trois mois plus tard après que Telkom a reçu une offre non contraignante de Rain, un fournisseur de réseaux de données, qui souhaite un échange d’actions dans le capital de l’opérateur de réseau mobile.
Le SACP est d’avis qu’une consolidation de la participation de l’État dans Telkom permettrait de repositionner la société sur le marché des télécommunications sud-africain, où elle est en concurrence avec Vodacom, MTN, Cell C et Rain. Cela contribuerait également à accroître la rentabilité de l’entreprise.