L’Afrique connaît une expansion rapide dans le secteur de la fintech, avec une augmentation de 81% du nombre de start-ups entre 2019 et 2021, selon l’étude « The Future of Fintech – Africa » publiée par Mastercard. Cependant, certaines de ces fintech, considérées comme prédatrices, ne sont pas encadrées par la législation. Pour garantir leur conformité, des mesures ont été mises en place.
En réponse à ce développement, le Nigeria et le Kenya ont instauré des réglementations pour sécuriser le secteur du crédit financier via les applications web ou mobiles en 2022. Cela a été motivé par un nombre croissant de plaintes de la part des consommateurs concernant diverses pratiques, notamment des taux d’intérêt excessifs. En janvier 2023, 106 fintech supplémentaires ont reçu leur autorisation pour opérer au Nigeria auprès de la Commission fédérale de la concurrence et de la protection des consommateurs, tandis que 12 autres ont reçu leur autorisation en provenance de la Banque centrale du Kenya.
La CBK a indiqué que les autorisations ont été accordées en fonction de critères tels que les modèles d’entreprise, la protection des consommateurs et l’intégrité des actionnaires, administrateurs et dirigeants impliqués. Cela est nécessaire pour garantir le respect des lois pertinentes et la protection des intérêts des clients. Google a annoncé en novembre 2022 que les fintech de crédit devraient présenter une autorisation d’activité authentique pour continuer à être hébergées sur le Play Store à partir de janvier 2023.
La CBK et la FCCPC veilleront à ce que les modèles d’entreprise, la protection des consommateurs et l’intégrité des actionnaires, des directeurs et de la direction soient tous vérifiés légalement. Le PDG de la FCCPC, Babatunde Irukera, a remercié Google pour son soutien et son expertise dans l’aide à atteindre des objectifs réglementaires équitables