L’Afrique produit désormais ses propres voitures écologiques. La société togolaise ‘’le monde de l’énergie ‘’, en collaboration avec la société S-King basé en Chine, ont procédé au lancement des premiers véhicules à Lomé. Ces véhicules allient compétitivité et respect de l’environnement.
Une unité d’assemblage ainsi que plusieurs stations de recharge ont été installés dans la capitale Togolaise. Ce sont des engins hybrides qui combinent une batterie électrique et l’utilisation de l’énergie solaire. Pour cela, ils sont équipés de panneaux solaires qui viennent en appoint à la batterie de 250 watts. Ils sont capables d’atteindre des vitesses de 60 km/H pour une autonomie qui permet de parcourir en moyenne 180 km. Selon les responsables de l’entreprise, la prochaine étape consistera à accroitre l’autonomie des engins, mais aussi de s’assurer que la main d’œuvre locale soit qualifiée pour en assurer la maintenance :
Ces voitures sont capables d’atteindre des vitesses de 60 km/H / © DR« Nos perspectives pour les périodes à venir sont l’augmentation de l’autonomie de la batterie des engins en vue d’améliorer les distances parcourues, la création des stations de recharges dans tous les coins de Lomé et le développement de nos produits en solution de transport de fret à l’aérogare en voitures de haut standing, ou encore en voitures de tourisme. Nous prévoyons également une formation de jeunes techniciens togolais dans la maintenance de ces types de véhicules » précisent-ils.
Pour l’heure, deux types d’engins sont proposés, à savoir des tricycles et des voitures à 4 roues dont les prix sont compris entre 1.200. 000 F CFA et 3. 200.000 F CFA. Si les engins sont attractifs au regard de leurs prix et de leur caractère écologique, plusieurs obstacles devront cependant être franchis par l’entreprise, si elle ambitionne se développer sur le continent africain, voir au-delà. Selon ETOH Kossi, Directeur Général de la société ‘’le monde de l’énergie’’, il s’agit là d’une aubaine pour le monde agricole :
« Nous avons trois défis. Le premier défi est économique, le deuxième, environnemental et le dernier défi est sanitaire. Le défi économi que parce-que nous avons constaté dans nos fermes que les moyens sont très limités. Un cultivateur qui doit déplacer ses marchandises vers un marché, s’il arrive à se procurer ces motos, il n’aura plus à payer du carburant, c’est d’ailleurs pourquoi notre slogan de base c’est « laissez le soleil payer la facture de votre carburant », a-t-il confié à Africa 24.
En termes de développement, l’entreprise projette d’ouvrir, très prochainement, des unités de distribution au Mali et en Côte d’Ivoire.