Le gouvernement zimbabwéen a annoncé a annoncé en début de semaine un programme : connecter les 2400 circonscriptions administratives du pays à l’internet haut débit d’ici 2030. Cette initiative, approuvée en conseil des ministres, vise à accélérer la transformation numérique du Zimbabwe.
Un projet pour réduire la fracture numérique
Prévu pour démarrer en juin 2025, le projet ciblera en priorité les zones les plus reculées du Zimbabwe, encore privées d’accès à internet. Il s’appuiera sur des technologies avancées, telles que les satellites en orbite basse et la fibre optique. Les principaux bénéficiaires seront les écoles, les centres d’information communautaires, les postes de police, les établissements de santé, et bien d’autres.
Une initiative dans le cadre du Plan National de Développement
Selon Jenfan Muswere, ministre de l’information, de la publicité et des services de radiodiffusion, ce programme fait partie du pilier « économie numérique » du Plan National de Développement 1 (PND1). Les autorités souhaitent « intégrer pleinement les technologies de l’information et de la communication dans l’ensemble de la société et dans tous les secteurs de l’économie ».
Un retard à combler en matière de digitalisation
Le Zimbabwe occupe actuellement la 149ᵉ place mondiale à l’indice de développement de l’e-gouvernement des Nations Unies (EGDI). Le pays a obtenu un score de 0,4481 sur 1, inférieur à la moyenne mondiale. L’infrastructure télécoms, qui mesure l’accès à internet, est le sous-indice où le Zimbabwe obtient le score le plus faible.
L’accès à l’économie numérique, un défi majeur
L’accès à l’économie numérique pour les Zimbabwéens est fortement conditionné par la disponibilité de l’internet. Selon l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), le taux de pénétration d’internet dans le pays est seulement de 32,6 %.
La mise en place de ce programme de connexion au haut débit représente une étape importante pour le Zimbabwe. Elle permettra de réduire la fracture numérique, de favoriser le développement économique et social, et d’améliorer l’accès aux services publics pour tous les citoyens.