L’an dernier, le projet de Facebook qui doit permettre de fournir internet dans les zones reculées en utilisant des drones avait dû être mis en suspens, après le crash de son premier vol d’essai. Le drone s’était écrasé lors de sa phase d’atterrissage. Le deuxième essai qui s’est déroulé il y a quelques jours, a été une réussite.

Le 29 juin dernier, le patron du réseau social aux 2 milliards d’utilisateurs, Marck Zuckerberg, a annoncé qu’Aquila, le drone solaire utilisé dans le cadre de son projet, a pu atterrir après une heure et quarante-six minutes de vol. Avec une envergure de 42 mètres, le drone qui pèse un peu plus de 400 kilogrammes s’élève à une hauteur de 3.000 mètres avant de redescendre avec une vitesse de 20 km/Heure. La force de ce drone est sans aucun doute sa capacité à être autonome. Recouvert de panneaux photovoltaïques, il fonctionnerait avec seulement l’équivalent de l’énergie que consomment trois sèche-cheveux, comme l’expliquent les ingénieurs de Facebook.


 

Ce succès n’est pourtant qu’une étape selon les projections de Facebook. En effet, Aquila devrait voler pendant trois mois, à une hauteur comprise entre 18 et 27 mètres, pour recueillir le maximum de données, en vue du développement du projet. L’objectif est de permettre à ces drones d’arriver à voler pendant trois mois, sans aucune assistance.

« Personne n’a encore construit d’avion autonome qui puisse voler plusieurs mois d’affilés, nous avons donc besoin de calibrer tous les détails pour ne pas faire d’erreurs », a expliqué Marck Zuckerberg.

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Facebook devra faire face à une forte concurrence. Alphabet, la maison mère du géant américain Google, continue aussi de développer son projet dénommé « Loon », qui permettra de délivrer la connexion internet dans les zones difficiles d’accès, en utilisant des ballons d’hélium déployés dans les airs. Google l’annonce pour 2020.

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