L’Independent Communications Authority of South Africa (ICASA) a conclu avec succès la vente aux enchères des fréquences haut débit en Afrique du Sud le 17 mars 2022, impliquant six opérateurs télécoms et générant d’importants revenus de 14,4 milliards de rands.Toutefois, les opérateurs télécoms sud-africains sont confrontés à une échéance cruciale à la fin d’octobre de cette année. Ils doivent honorer leurs obligations financières envers l’ICASA découlant de cette vente aux enchères de fréquences qui a eu lieu en mars 2022, comme l’a dévoilé Peter Zimri, conseiller de l’ICASA, lors de son exposé devant le Comité des entreprises publiques et de la communication du Conseil national des provinces (NCOP).

La vente aux enchères du spectre de fréquences haut débit a rassemblé Telkom, Vodacom, MTN, Cell C, Liquid Intelligent Technologies et Rain, qui ont investi un montant total de 14,4 milliards de rands (équivalent à 745,26 millions de dollars américains au taux de change actuel) pour acquérir des capacités supplémentaires. Bien que les paiements initiaux aient déjà été effectués par les opérateurs, il subsiste des paiements en suspens.

Ce retard dans les paiements s’explique par le fait que certains opérateurs de réseaux mobiles n’ont pas eu accès à toutes les fréquences disponibles à un moment donné. Toutefois, depuis le 31 juillet, tous les radiodiffuseurs ont été déplacés de la bande supérieure à 694 MHz, rendant ainsi toutes les fréquences disponibles de la vente aux enchères de l’année précédente accessibles aux opérateurs de réseaux mobiles, comme l’a expliqué Philly Mapulane, vice-ministre des Communications et des Technologies numériques.

Si les opérateurs ne respectent pas la date limite fixée, l’ICASA pourrait envisager des sanctions, telles que des amendes financières ou même le retrait de leur licence d’utilisation du spectre. Le non-paiement des frais pourrait également avoir un impact sur les investissements du gouvernement dans le secteur des télécommunications, car le ministère des Communications et des Technologies numériques d’Afrique du Sud (DCDT) avait initialement prévu de réinvestir les 4,4 milliards de rands issus de cette vente aux enchères du spectre haut débit dans le secteur des télécommunications.