L’accès des femmes au mobile est un soucis majeur pour l’Association mondiale des opérateurs télécoms (GSMA). Lors du World Mobile Congress à Barcelone, du 22 au 25 février, cette association a annoncé le « Connected Women initiative », un programme en faveur des femmes.

Le « Connected Women initiative » est un programme qui vise à donner un accès plus entendu aux femmes à des services utiles au quotidien. Ce sont entre autres : la santé, l’éducation, l’information… Dans la plupart des pays, il existe un grand fossé entre les femmes et les hommes en matière d’accès à ces services. C’est cette inégalité que ce programme vise à corriger. Pour mener à bien ce projet, plusieurs opérateurs ont manifesté leur intérêt de favoriser sa mise en œuvre. Ce sont : Tigo Rwanda, Axiata PLC Sri Lanka, Digi Telecommunications de Malaysie, Indosat Ooredoo d’Indonesie, Ooredoo Maldives, Ooredoo Myanmar, Robi Axiata Limited du Bangladesh, et Turkcell de Turquie.

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Selon Mats Granryd, Directeur Général de GSMA, un grand paradoxe existe : « dans un monde de plus en plus connecté, les femmes sont actuellement lésées. La recherche de GSMA montre qu’il y a 200 millions de femmes en moins que d’hommes qui possèdent un téléphone mobile dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. » Cependant, poursuit-il, le fait de posséder un téléphone mobile n’est pas une solution complète. Il faut permettre à ces femmes d’être en mesure d’utiliser les services offerts : « et même lorsque les femmes possèdent un appareil mobile, elles sont beaucoup moins susceptibles de l’utiliser pour des services plus sophistiqués tels que l’Internet mobile et les services financiers, et ratent de ce fait les principales opportunités socio-économiques. Assurer l’inclusion numérique et financière des femmes est d’une importance cruciale, car lorsque les femmes prospèrent, les sociétés, les entreprises et les économies se développent ».