Dans le paysage numérique africain en pleine expansion, la startup nigériane Selar se distingue en offrant aux créateurs une plateforme intuitive pour vendre leurs produits numériques. Fondée en 2016 par Douglas Kendyson, Selar a connu une évolution remarquable, passant d’un simple « Produit Minimum Viable » à une solution complète pour la monétisation du savoir et des compétences.
Lors d’une récente interview avec Disrupt Africa, Kendyson a souligné la vision derrière Selar : « Nous avons identifié un besoin sur le marché pour une plateforme conviviale permettant à quiconque de vendre des produits numériques en ligne, rapidement et efficacement. » Selar répond à ce besoin en permettant aux créateurs de mettre en place leur boutique en ligne en quelques minutes, sans aucune connaissance technique préalable.
Simplicité, accessibilité et croissance exponentielle
La simplicité et l’accessibilité sont les maîtres-mots de Selar. La plateforme se distingue de ses concurrents en permettant même aux personnes sans expertise technique de vendre leurs produits numériques en ligne avec succès. Cette approche a contribué à la croissance impressionnante de Selar, qui a connu une véritable explosion en 2020.
Aujourd’hui, Selar est présent dans une quinzaine de pays africains, dont le Nigeria, le Ghana, le Kenya, l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire. La plateforme soutient également les créateurs en Europe et aux États-Unis, et a récemment étendu sa présence au Kenya, l’un de ses principaux marchés en Afrique de l’Est.
Un modèle économique basé sur la réussite des créateurs
Selar génère des revenus grâce à des frais de transaction sur chaque vente effectuée, ainsi qu’à des abonnements. Ce modèle économique aligne les intérêts de la plateforme avec ceux de ses utilisateurs, favorisant ainsi la croissance mutuelle.
Selar incarne l’esprit d’innovation et d’entrepreneuriat qui anime le continent africain. En permettant aux créateurs de monétiser leur savoir-faire, Selar contribue à stimuler l’économie créative africaine et à ouvrir de nouvelles perspectives pour les talents du continent.
