Sous la houlette du ministre ivoirien de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly, la Côte d’Ivoire a récemment accueilli le 2ème Sommet africain des start-up et de l’économie numérique, dans le cadre de l’« année de la jeunesse ». Ce rassemblement a réuni plus de 500 participants provenant de divers pays, offrant ainsi une opportunité de dresser un bilan de l’écosystème des start-up en Afrique.

Le constat fait par le ministre ivoirien de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, lors du récent Sommet africain des start-up et de l’économie numérique à Abidjan, met en évidence le manque de financement des start-up en Afrique francophone. Si l’on se réfère à ses dires, l’Afrique ne représente que 1% des 445 milliards de dollars mobilisés à l’échelle mondiale pour les start-up, soit seulement 4,8 milliards de dollars. De plus, l’Afrique francophone ne bénéficie que de 14% de cette somme, ce qui suscite une véritable frustration sur le continent.

Poursuivant son propos, Amadou Coulibaly, a également souligné l’importance d’une collaboration entre le secteur privé et les décideurs publics africains pour résoudre le problème du manque de financement des start-up. Il a, en outre, salué la tenue du SASEN 2023 dans un pays francophone, car cela permettrait à l’Afrique de prendre sa place dans l’écosystème mondial des start-up. S’agissant de la Côte d’Ivoire, elle aspire, selon lui, à devenir le foyer des entrepreneurs de la tech, afin de fournir des solutions qui façonneront l’avenir du pays et du continent.

À titre de rappel, le SASEN 2023 a été organisé par « Côte d’ivoire Innovation 20 ». Il s’agit d’une association regroupant les meilleures start-up ivoiriennes et agissant comme leur porte-parole. Cet événement a rassemblé plus de 500 start-up, décideurs, institutionnels, investisseurs (business angels et VC), partenaires du secteur et délégations de 8 pays, notamment le Bénin, le Sénégal et la France. Il offre une plateforme d’échanges et de partage d’expertise unique pour les acteurs de l’écosystème.

Cette année, le sommet s’est tenu avec pour thème « L’économie numérique, moteur de création d’emplois pour la jeunesse africaine », en harmonie avec la volonté de la Côte d’Ivoire de faire de 2023 l’année de la jeunesse. Amadou Coulibaly a exprimé sa conviction quant aux bénéfices de la collaboration pour construire des start-up solides et compétitives, capables de conquérir le monde. Il a souligné l’importance de créer un écosystème dynamique où les start-up, les grandes entreprises et les acteurs publics travaillent de concert, dans le but de façonner un avenir meilleur pour le continent.