Safaricom, une société de télécommunications kényane, envisage de créer deux sociétés de capital-risque dédiées à l’investissement dans des start-up technologiques en phase d’amorçage et de croissance au Kenya.
Cette initiative sera présentée aux actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle prévue le 28 juillet.Cette décision fait partie de la stratégie de croissance de Safaricom, qui vise à capitaliser sur la transformation numérique accélérée et l’émergence croissante de start-up en Afrique. Elle s’inscrit également dans l’objectif de l’entreprise de devenir une entreprise technologique à part entière d’ici 2025.En 2014, Safaricom avait déjà lancé le fonds d’investissement Spark Venture Fund, qui avait investi 1 million de dollars dans six jeunes pousses technologiques kényanes. En 2020, le fonds avait reçu un financement supplémentaire de 5 millions de dollars pour investir dans d’autres start-up.
<< Dans le but de soutenir le développement et la croissance des entrepreneurs technologiques au Kenya, Safaricom envisage de former une société à responsabilité limitée par garantie dédiée à l’investissement dans des start-up en phase d’amorçage. Cette initiative vise à établir une réputation solide et à gagner la confiance de la communauté technologique locale. >> a lâché Safaricom dans son ordre du jour spécial prévu pour l’AGA.
Précisons que Safaricom est le gestionnaire d’un fonds d’investissement appelé Spark Venture Fund depuis 2014. Ce fonds a réalisé des investissements d’un montant total de 1 million de dollars dans six start-up technologiques axées sur la mobilité : Sendy, Lynk, Ajua, Eneza, iProcure et Farmdrive. En 2020, Safaricom a ajouté 5 millions de dollars supplémentaires au fonds, ce qui lui permet d’investir jusqu’à 500 000 dollars dans des start-up technologiques alignées sur ses objectifs stratégiques.