Au Burkina Faso, le gouvernement redouble d’efforts pour renforcer la sécurité du cyberespace national. Lors du Conseil des ministres du 22 novembre, il a présenté un projet de loi visant à sécuriser les systèmes d’information du pays.
Cette loi a pour objectif de créer un cadre juridique protégeant davantage ces systèmes et de réduire la vulnérabilité des institutions et des activités économiques face aux cybermenaces, s’inscrivant ainsi dans une démarche plus large de sécurisation numérique.
Cette initiative survient à un moment où le Burkina Faso est confronté à une accélération de la transformation numérique et à une augmentation des cyberattaques, en plus des défis sécuritaires existants. Depuis 2013, le pays dispose d’une Agence nationale de sécurité des systèmes d’informations (ANSSI) chargée de renforcer la sécurité du cyberespace, de gérer les incidents de sécurité et de promouvoir une culture de cybersécurité.
Récemment, l’ANSSI a été placée sous la tutelle technique du ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, dans le but de renforcer la coopération avec les autres acteurs de l’écosystème numérique afin d’accomplir plus efficacement ses missions.