Le Kenya poursuit sa montée en puissance dans le secteur technologique. Un an après le lancement de sa première usine d’assemblage de smartphones, East Africa Device Assembly Kenya Limited (EADAK), les résultats sont plus que prometteurs. En effet, plus de 2 millions d’appareils ont déjà été produits, dépassant largement les prévisions initiales.
Cette annonce a été faite le 25 octobre par John Tanui, secrétaire d’État aux TIC et à l’Économie numérique, lors de l’inauguration de centres numériques dans des établissements d’enseignement technique et professionnel. Cette prouesse industrielle est le fruit d’un partenariat public-privé réunissant le gouvernement kényan, Safaricom, Jamii et Shenzhen TeleOne Technology.
Un succès qui dépasse les attentes
Initialement, la capacité de production de l’usine était estimée entre 1,2 million et 1,4 million de smartphones par an. Cependant, grâce à une organisation efficace et à une demande soutenue, EADAK a réussi à produire plus de 2 millions d’appareils en seulement douze mois. Ce succès témoigne de la vitalité du marché kényan et de l’engouement des consommateurs pour les produits locaux.
Les bénéfices de la production locale
La production locale de smartphones au Kenya s’avère être un véritable moteur de développement. En créant des emplois, en réduisant les coûts de production et en rendant les smartphones plus accessibles, cette initiative stimule l’économie locale, renforce la souveraineté technologique du pays et favorise l’inclusion numérique. En d’autres termes, le Kenya pose les fondations d’une industrie technologique florissante tout en améliorant le quotidien de ses citoyens.
Les défis à relever
Malgré ces succès, des défis subsistent. Il s’agit notamment de diversifier l’offre de produits, de renforcer la chaîne d’approvisionnement locale et de développer un écosystème numérique florissant autour de cette nouvelle industrie.