La société Ookla, spécialisée dans l’analyse de la connectivité mondiale, met en évidence l’importance cruciale du soutien gouvernemental et des mesures politiques pour favoriser le déploiement des réseaux 4G en Afrique, en s’appuyant sur un récent rapport. Ce document examine les progrès des performances 4G dans plusieurs pays africains depuis juin 2020, en se basant sur les données collectées par leur outil d’intelligence Speedtest.
Les pays sous examen comprennent la Côte d’Ivoire, la Tanzanie, la Libye, le Nigeria, la Namibie, l’île Maurice et le Zimbabwe. Ookla estime que ces nations peuvent servir d’exemple et fournir des meilleures pratiques aux régulateurs et opérateurs d’autres régions cherchant à combler leurs propres lacunes en termes de performances 4G. Selon l’étude d’Ookla, on observe une nette amélioration de l’accès au service 4G dans les pays étudiés, passant de 64,40 % en 2019 à 96,3 % au cours des neuf premiers mois de 2023. Une performance exceptionnelle a été relevée à l’île Maurice, qui a enregistré des vitesses de téléchargement médianes en 4G atteignant 27,33 Mbps au deuxième trimestre 2023, surpassant ainsi la Namibie, détenant précédemment le record de vitesse de téléchargement parmi les pays analysés.
Ookla insiste sur l’importance du rôle des gouvernements et des politiques pour soutenir le déploiement des réseaux 4G en Afrique, étant donné les défis complexes auxquels font face les opérateurs, y compris des défis macroéconomiques et opérationnels, ainsi que des problèmes liés à l’accessibilité pour les consommateurs. L’entreprise souligne également l’importance de la disponibilité du spectre pour améliorer les performances et l’étendue du réseau, afin de répondre à la demande croissante de données. Ookla encourage vivement les autorités publiques à favoriser une utilisation efficiente du spectre en libérant des bandes de fréquences obsolètes, en réaffectant celles déjà existantes et en adoptant une licence de spectre technologiquement neutre.