Depuis 2011, le Congo dépend d’un seul câble sous-marin de fibre optique international, le WACS, pour sa connectivité Internet. Malheureusement, ce câble rencontre fréquemment des pannes, ce qui entraîne des perturbations dans les services en ligne du pays.
Cependant, une lueur d’espoir est apparue récemment. Le consortium 2Africa, dirigé par la société américaine Meta, a terminé l’installation d’un nouveau câble sous-marin à fibre optique sur les côtes congolaises. Airtel Congo, un opérateur de télécommunications, a construit une station modulaire d’atterrissement à Pointe-Noire pour accueillir cette nouvelle infrastructure.
Le Congo a récemment établi une deuxième connexion à un câble sous-marin international, 2Africa, renforçant ainsi son infrastructure nationale à haut débit. Cette nouvelle connexion vient s’ajouter au câble WACS, auquel le pays s’est connecté en 2011 et sur lequel il dépend principalement pour les services Internet à haut débit. Malheureusement, les pannes fréquentes sur le câble WACS ont entraîné des perturbations dans les services Internet.
Selon Louis-Marc Sakala, Directeur Général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), il est crucial d’avoir plusieurs câbles pour assurer la redondance et éviter les coupures. Bien que le câble WACS continue de fonctionner, l’ajout du câble 2Africa permettra de soulager le réseau de Congo Telecom. Les opérateurs du secteur auront ainsi la possibilité de s’abonner à plusieurs réseaux, assurant ainsi une capacité adéquate et une connectivité ininterrompue.
Une fois opérationnel, le câble 2Africa devrait non seulement réduire les coûts des services Internet au Congo, mais également étendre la portée de ces services à des millions de personnes supplémentaires. Selon les dernières statistiques de l’ARPCE, le pays compte actuellement 3,05 millions d’internautes, avec un taux de pénétration de 54%.