En seulement un an, le taux de pénétration de l’internet haut débit est passé de 10% à 20,95%, de 2015 à 2016. L’objectif initial qui était d’atteindre les 30% en 2018 pourrait même être dépassé au regard de cette croissance fulgurante.
Le plan national du très haut débit 2013-2018 a peiné à décoller avant d’atteindre sa vitesse de croisière au cours de l’année 2016. Umar Danbatta, directeur général de la Commission des communications du Nigeria (NCC), s’est d’ailleurs réjoui de cette performance lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le 26 septembre 2016, à Abuja. Selon lui, si ce progrès a été possible , c’est en raison de plusieurs mesures efficaces qui ont été prises : « le cadre réglementaire a été allégé ; un comité de suivi de la mise en œuvre du très haut débit a été mis en place pour surveiller de façon régulière le déploiement du très haut débit dans le pays ; de nouveaux spectres de fréquences ont été libérés ; des licences 4G ont été octroyées à des opérateurs », a rapporté l’Agence Ecofin.
L’accès au haut débit est devenu une nécessité dans l’État fédéral, avec l’accroissent du nombre d’internautes et la diversification des usages d’internet. Tony Ojobo, directeur des affaires publiques de la Nigeria Communication Commission (NCC), l’avait déjà exprimé en mars 2016 :
« Nous sommes conscients que le marché de la fourniture de données est en plein essor avec plus de 97 millions de Nigérians actifs sur Internet. Les réseaux sociaux sont pleinement utilisés dans tous les segments du marché nigérian. Les entreprises en ligne et les achats en ligne, réservations d’hôtel, les sites de e-commerce sont tous sur la vitesse supérieure »
Toujours dans cette dynamique, la NCC envisage attribuer des licences large bande à 5 sociétés pour accélérer l’accessibilité et la qualité des services offerts aux usagers.