En mars 2022, l’État de Kogi au Nigeria avait opté pour la fermeture des sites télécoms exploités par Glo et Airtel en raison de leur défaut de paiement en matière d’obligations fiscales. Cette fermeture avait eu pour effet des interruptions de service touchant plus de 70 sites télécoms.Plus récemment, le gouvernement de l’État d’Oyo, plus précisément à Ibadan, sa capitale, a choisi de sceller les pylônes de télécommunications.
Cette action découle du non-paiement par les entreprises propriétaires de ces infrastructures des taxes associées à l’utilisation des terrains. Bien que les noms des opérateurs télécoms concernés n’aient pas été dévoilés, le ministère des Terres, du Logement et du Développement urbain avait préalablement informé les entreprises de cette mesure.
Cette initiative du gouvernement d’Oyo s’inscrit dans une stricte application des politiques fiscales de l’État. En parallèle, certaines banques commerciales ont également vu leurs locaux scellés. Déjà en mars 2022, l’État de Kogi avait adopté une démarche similaire à l’encontre de Globacom Nigeria et d’Airtel Networks sur son territoire, en raison d’obligations fiscales impayées s’élevant à 360 035 000 de nairas (environ 475 000 USD au taux de change actuel).
La fermeture des sites abritant les pylônes engendre des répercussions potentielles sur la qualité des services télécoms à Ibadan et dans les environs, car les techniciens des opérateurs ne peuvent pas effectuer les travaux de maintenance nécessaires. La réouverture de ces installations est conditionnée au paiement des taxes d’utilisation des terres par les entreprises concernées.