Face aux plaintes récurrentes des consommateurs concernant le coût élevé d’internet, le gouvernement ghanéen a décidé d’agir. Un nouveau comité, composé de représentants de l’État, du secteur privé et de la société civile, a été mis en place pour élaborer des solutions concrètes afin de réduire les tarifs. Cette annonce a été faite le 9 janvier 2025.

Un comité multipartite pour une approche globale

Cette initiative, annoncée par le ministre des Communications et de la Numérisation, Samuel Nartey George, vise à trouver un équilibre entre les attentes des citoyens, les impératifs économiques des opérateurs et les objectifs stratégiques du gouvernement. Le comité réunira ainsi des représentants de différents secteurs :

-le gouvernement: les ministères des Communications, de l’Énergie et des Finances seront représentés.

-les régulateurs: l’Autorité Nationale des Communications (NCA) et la Commission de Réglementation des Services Publics (PURC) apporteront leur expertise.

-le secteur privé: la Chambre des Télécommunications du Ghana et les opérateurs télécoms seront présents.

-la société civile: l’Union nationale des étudiants du Ghana et l’Association des Créateurs de Contenu feront entendre la voix des consommateurs.

Les enjeux de cette initiative

Le coût élevé d’internet est un frein majeur à l’inclusion numérique en Afrique. Au Ghana, comme dans de nombreux pays du continent, les tarifs élevés limitent l’accès à internet pour une large part de la population.

La création de ce comité répond à un enjeu crucial : rendre l’internet accessible à tous les Ghanéens. En effet, les tarifs élevés actuels constituent un frein majeur à l’inclusion numérique. L’objectif est de trouver un équilibre entre les intérêts des opérateurs, la nécessité d’investir dans les infrastructures et l’accès à un service de qualité pour tous.

Un accès internet abordable est essentiel pour l’éducation, la santé, le commerce et la participation à la vie démocratique.

Des mesures concrètes à venir

La réussite de cette initiative repose sur la collaboration de tous les acteurs concernés. Le comité devra mener des études approfondies pour identifier les leviers d’action les plus efficaces. Des mesures telles que la négociation de tarifs préférentiels avec les opérateurs, la simplification des procédures administratives ou encore la promotion de l’utilisation de technologies plus économiques pourraient être envisagées. L’objectif est de trouver un équilibre entre les intérêts des consommateurs, des opérateurs et de l’État

Les Ghanéens attendent avec impatience les résultats de ce comité. Les mesures qui seront mises en place auront un impact direct sur leur quotidien, en leur permettant un accès plus facile et moins coûteux à Internet. Les attentes sont élevées, et le gouvernement devra faire preuve de détermination pour atteindre cet objectif.