Les télécommunications au Maroc voient une montée en importance de la fibre optique. Actuellement, les câbles à fibre optique bénéficient d’un droit d’importation de 2,5%. Les députés marocains ont voté pour une augmentation de ce droit à 10% dans le cadre des révisions fiscales du projet de loi de finances 2024. Cette mesure vise à favoriser l’essor de l’industrie locale et à restreindre les importations.

Mustapha Brahimi, du Parti de la justice et du développement (PJD), souligne que cette adaptation des droits d’importation s’aligne sur l’évolution de l’industrie nationale de la fibre optique. Cette décision intervient à un moment où la demande locale en fibre optique explose, notamment avec les opérateurs télécoms cherchant à renforcer leurs infrastructures pour répondre à la demande croissante en haut débit.

En parallèle, au Maroc, le gouvernement se prépare à lancer la deuxième phase du Plan national pour le développement du haut et très haut débit (PNHD). L’objectif est de couvrir 1 700 nouvelles zones nécessitant une amélioration du débit Internet ou non encore desservies. Cela implique un déploiement accru de la fibre optique et des tours de télécommunications.