La cinquième édition du Prix Gulbenkian pour l’Humanité, doté d’une somme de 1 million d’euros, lance un appel mondial à l’ingéniosité en se concentrant cette fois-ci sur la question cruciale du climat.

Jusqu’au 2 février 2024, les individus, les start-up, les collectivités locales et les organisations de la société civile, y compris celles en Afrique, sont invités à présenter leurs initiatives concrètes visant à renforcer la résistance des communautés locales face aux défis climatiques.

Le montant d’un million d’euros, offert par la Fondation Calouste Gulbenkian en hommage à l’industriel arménien éponyme, sera attribué à la candidature retenue. Chaque proposition doit impérativement avoir un « impact concret pour promouvoir les objectifs de développement durable (ODD), en particulier ceux liés au climat, à l’échelle nationale et internationale », selon les termes de l’organisation basée à Lisbonne, au Portugal.

Les juges accorderont une « attention spéciale » à l’implication des jeunes, à la recherche scientifique et au leadership dans la restauration des écosystèmes. Angela Merkel, présidente du jury et ancienne chancelière allemande, explique que ce prix vise à encourager des actions exemplaires pour atténuer le changement climatique, soulignant l’importance de placer les populations au cœur de ces efforts.

En 2022, le prix avait été décerné à un trio de militants écologistes comprenant Cécile Bibiane Ndjebet, militante écologiste et agronome au Cameroun, Lélia Wanick Salgado, environnementaliste et designer au Brésil, ainsi qu’Apai Janggut, chef coutumier en Indonésie. En 2021, lors de la 26e Conférence des Parties des Nations unies (COP26) à Glasgow, en Écosse, le Prix Gulbenkian avait été attribué à la Convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie (GCoM).

Cette nouvelle édition du Prix Gulbenkian met une fois de plus en lumière l’Afrique en mettant en avant les initiatives audacieuses du continent pour relever les défis liés au climat.