Un mois après le retrait des licences d’exploitation des services de télécommunications à quatre opérateurs en Côte d’ivoire, des employés de l’un de ces opérateurs, Comium CI, ont entrepris une action judiciaire contre leurs ex-dirigeants.

En effet, depuis l’annonce du retrait des licences, faite par l’Autorité de Régulation des Télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI), le 1er avril 2016, les actions des employés pour tenter de rentrer en possession d’un dédommagement de la part de leur direction générale sont restées vaines. Entre colère et indignation, leur quête de « justice » les conduira à empêcher leurs dirigeants de quitter les locaux de l’entreprise. La police interviendra même pour calmer les ardeurs des uns et des autres. En dernier recours, ils ont tenté sans succès d’empêcher ceux qui avaient les rênes de l’entreprise de quitter le pays en investissant l’aéroport Felix Houphouët Boigny, le 9 avril dernier.

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Face à tous ces échecs, les employés de Comium ont décidé de se tourner vers la justice pour espérer rentrer en possession de leurs droits, à titre de dédommagement.
Rappelons que les entreprises dont les licences ont été retirées, employaient à elles toutes, plus de 530 personnes.
Cette situation a créé une situation sans précédent dans le secteur, à laquelle l’ARTCI a apporté des précisions dans un rapport qui stipule que le « Président de la République dans sa politique de création d’emplois pour les jeunes ne peut pas accepter de laisser sur le carreau ces employés».